STYRA. – Drakospita - 2021
Informations Générales
Numéro de la notice
18259
Année de l'opération
2021
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Εφορεία Αρχαιοτήτων Ευβοίας (Éphorie des antiquités d'Eubée)
École suisse d'archéologie en Grèce (ESAG) (École suisse d'archéologie en Grèce)
Localisation
Toponyme
Styra
Styra
Notices et opérations liées
Description
Dans la région autour et au Sud de Styra, Karl Reber, Aggeliki Simossi, Maria Chidiroglou, Chloé Chezeaux et Jérôme André (ESAG / Éphorie des antiquités d’Eubée) ont mené en 2021 une recherche sur les « maisons des dragons », les Drakospita. En 2021, les recherches ont porté sur le drakospito d’Ilkizès, qui avait été documenté en 2020, et celui de Palli Lakka.
Dans le drakospito d’Ilkizès, on a ouvert des sondages à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment pour préciser le plan et trouver du mobilier pour le dater. Il est composé de deux pièces rectangulaires : l’une à l’Est qui s’ouvre sur une cour, et une pièce allongée à l’Ouest, avec une élévation importante. Un amas de grande dalles posées à proximité suggère peut-être une volonté de restitution de la toiture de l’édifice.
Les murs de l’édifices ont été construits directement sur la roche naturelle, puis les sols ont été comblés par un remblai. Des tessons présents dans ce remblai datent la construction au plus tôt au IVe s. av. J.-C. Les niveaux d’occupation ont livré de nombreux ossements ovins et caprins, les restes d’un foyer et des tessons de céramique d’époque classique-hellénistique. On peut supposer que ce drakospito ait eu une vocation pastorale.
Par ailleurs, on a également procédé à la documentation de trois autres drakospita, à Kroi Ptocht, Loumithel et Palli Lakka. Celui de Palli Lakka a fait l’objet d’un nettoyage extensif pour permettre un relevé architectural.
Dans le drakospito d’Ilkizès, on a ouvert des sondages à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment pour préciser le plan et trouver du mobilier pour le dater. Il est composé de deux pièces rectangulaires : l’une à l’Est qui s’ouvre sur une cour, et une pièce allongée à l’Ouest, avec une élévation importante. Un amas de grande dalles posées à proximité suggère peut-être une volonté de restitution de la toiture de l’édifice.
Les murs de l’édifices ont été construits directement sur la roche naturelle, puis les sols ont été comblés par un remblai. Des tessons présents dans ce remblai datent la construction au plus tôt au IVe s. av. J.-C. Les niveaux d’occupation ont livré de nombreux ossements ovins et caprins, les restes d’un foyer et des tessons de céramique d’époque classique-hellénistique. On peut supposer que ce drakospito ait eu une vocation pastorale.
Par ailleurs, on a également procédé à la documentation de trois autres drakospita, à Kroi Ptocht, Loumithel et Palli Lakka. Celui de Palli Lakka a fait l’objet d’un nettoyage extensif pour permettre un relevé architectural.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport public des missions de l’ESAG en 2021 : Karl Reber, Aggeliki Simossi, Maria Chidiroglou, Chloé Chezeaux et Jérôme André, Drakospita, Les « maisons des dragons » en Eubée, p. 18.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2022-09-16 13:49:43
Dernière modification
2023-08-28 12:36:36