SAMOS. – Pythagorion et Héraion - 1983
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Pythagoreion, Tiganion, Teganion
Huit fouilles ont été réalisées en 1982 et 1983 à Pythagorion, une à Héraion. De leurs résultats (cf. ArchDelt 37 [1982] [1989], Chron., B'2, p. 346-352 ; 38 [1983] [1989], Chron., B'2, p. 344-347), nous retiendrons les découvertes suivantes :
1) Pythagorion. — Quatre bâtiments du Bas-Empire, utilisant de nombreux blocs de remploi, construits probablement sur des couches archaïques, ont été découverts à la limite Nord de la ville archaïque (terrain Ch. Solounia). À l'Est des thermes (terrain Ch. Bâtis), on a mis au jour des vestiges d'époque impériale, aux murs en appareil très soigné fait de petits blocs de calcaire liés à la terre, qui comprenaient une pièce avec sol dallé et un égout en terre cuite, une fosse à chaux en usage jusqu'à l'époque byzantine et ensuite transformée en dépotoir, à proximité de la krépis à deux marches d'un monument, datant de la fin de l'époque classique ou du début de l'époque hellénistique : il pourrait s'agir d'un portique appartenant au gymnase hellénistique, dans cette zone de la ville où étaient concentrées les installations athlétiques. Sur le terrain V. Valkamli, on a dégagé une partie d'un grand bâtiment public hellénistique (fig. 1), ainsi qu'un système d'égouts voûtés et de canalisations maçonnées qui lui était antérieur, et un tronçon de la rue qui menait de Samos à l'Héraion (?). Des vestiges byzantins difficilement interprétables ont été mis au jour au Sud (terrain A. Psilovikou). Enfin, la fouille du terrain du futur lycée a mis au jour un grand complexe hellénistique, dont les deux pièces principales étaient pavées de mosaïques de rare qualité, utilisant les deux techniques de l'opus tessellatum et de l'opus vermiculatum (fig. 2) ; pour des précisions supplémentaires, cf. BCH 108 (1984), Chron., p. 824.
2) Héraion. — Sur les trente-deux tombes d'enfants découvertes au lieu-dit Klima, cf. BCH 107 (1983), Chron., p. 817. Les éléments les plus anciens du mobilier y sont des aryballes protocorinthiens, du milieu du VIIe s. av. J.-C. (fig. 3) ; signalons aussi des alabastres corinthiens à tête de profil, dont nous illustrons un exemplaire (fig. 4), ainsi qu'un vase plastique en forme de coquillage (fig. 5).
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