KOS. - Ville - 1984
Âge du Bronze - Bronze Ancien - Bronze Moyen - Bronze Récent
Âge du Fer - Protogéométrique - Géométrique
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Kos
1) Séraghia. — Des maisons paléochrétiennes avaient conservé leur dallage de terre cuite ou leurs mosaïques à décor géométrique ; la présence de nombreux tessons classiques, archaïques et subgéométriques dans les remblais confirme l'occupation du site après l'époque géométrique, et son identification avec Kos Méropis. Une sépulture géométrique, constituée d'une marmite abritant deux nouveau-nés, avait traversé la couche mycénienne. Sous une couche de l'HR IA, on a fouillé un niveau du Bronze Moyen puis dégagé, pour la première fois sur ce site, des vestiges de l'habitat du Bronze Ancien (mur et atelier céramique) (terrain Thalassinoe) ;
— sous les niveaux impériaux du terrain Pizania, la céramique, s'échelonnant de l'époque hellénistique à l'époque mycénienne, témoignait à nouveau de la continuité de l'occupation. On a mis au jour les vestiges d'une citerne (?) mycénienne, des murs et un sol dallé de l'HR IA, ainsi que les couches du Bronze Moyen et du Bronze Ancien signalées supra ;
— les vestiges de bâtiments d'époque impériale recouvraient, terrain Kaloyérou, des remblais riches en céramique, en particulier archaïque, ainsi qu'en figurines hellénistiques ; ce matériel, joint à une base de statue avec inscription dédicatoire et des fragments de blocs architecturaux, suggère l'existence d'un sanctuaire à proximité. Sur le niveau HR IIIC, on a découvert la couche de cendres d'une crémation, de 2,20 x 1,35 m pour 0,20 m d'épaisseur, qui contenait, en dehors des ossements carbonisés, les fragments d'une amphore et d'une urne, et les restes de bijoux en bronze : elle date du Géométrique Moyen ;
2) Chalvazia. — On signale des vestiges impériaux et paléochrétiens sur deux autres terrains ; il faut probablement restituer un sanctuaire dans cette zone, comme l'atteste la présence de nombreux fragments architecturaux remployés.
3) Secteur central de la ville. — Au Nord de l'agora antique et à l'extérieur du rempart, on a mis au jour la base d'un monument en marbre, dressé dans le secteur du port.
4) Secteur Est. — On a dégagé un nouveau tronçon du decumanus partiellement mis au jour dans les fouilles italiennes. À l'époque impériale, la rue, dont on a reconnu sept chaussées successives, sans dallage, était bordée du côté Nord d'un trottoir formant une sorte de prostôon ; l'égout central était voûté. La rue existait dès l'époque hellénistique, dont datent quinze chaussées superposées. On signale d'autre part divers vestiges d'époque impériale – dont la fondation d'un grand bâtiment public, peut-être un temple – et paléochrétienne.
5) Nécropoles. — 53 tombes archaïques, disposées sur plusieurs niveaux superposés, ont été fouillées à Marmarôto : il s'agit en majorité de vases funéraires, amphores et pithoi sans décor, où les offrandes sont des vases d'origine corinthienne et orientale, plus rarement attique ; – à Dermen Déressi, à l'Ouest de l'Asklépieion, cinq tombes à ciste en poros, du IIe s. av. J.-C, appartiennent à la nécropole hellénistique et impériale ; – d'Abavri proviennent vraisemblablement une borne de cimetière et quatre stèles funéraires hellénistiques, peut-être celles d'un thiase d'acteurs étrangers puisque les noms sont ceux d'un Samien, d'un Antiochéen et d'une Sidonienne.
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