TORONÈ - 1990
Âge du Bronze - Bronze Ancien - Bronze Moyen - Bronze Récent
Âge du Fer - Protogéométrique - Géométrique
Η εν Αθήναις Αρχαιολογική Εταιρεία (La Société Archéologique d'Athènes)
Australian Archaeological Institute at Athens (Institut archéologique australien à Athènes)
Toronè, Toroni, ancient city
Les fouilles menées en 1990 par A. Cambitoglou sur le promontoire de Lékythos ont permis la découverte de couches du Bronze Ancien et Moyen, et de la période de transition entre le Bronze Moyen et le Bronze Récent. On a ainsi dégagé la maison incendiée du Bronze Ancien, découverte en 1986. On a également recueilli, dans des ensembles chronologiquement moins homogènes, du matériel HR I et II, importé de Grèce du Sud, qui fournit un témoignage précieux sur les débuts de la présence mycénienne en Macédoine. Mentionnons le fragment de couvercle de vase (fig. 112) semblable aux couvercles anthropomorphes du Bronze Ancien découverts à Troie.
À l'extrémité Sud-Est du promontoire, la fouille des niveaux en relation avec les trois énormes pithoi a permis de dégager un quatrième pithos, et de les dater du Géométrique Récent (750-700 av. J.-C). Un autre pithos, contemporain des précédents, a été découvert au Nord. L'ensemble des découvertes de la nécropole d'Andiros, de l'atelier céramique du Géométrique Récent et de l'habitat contemporain de Lékythos mettent en lumière l'importance de Toronè au début de l'Âge du Fer.
Des remblais de la grande citerne (fig. 113), comblée à l'époque hellénistique (Ier s. av. J.-C), on a retiré de nombreux fragments architecturaux en poros, parfois stuqué : des fragments de triglyphe, de gouttes et d'une colonne à cannelures proviennent vraisemblablement du temple d'Athéna mentionné par Thucyclide, tout comme les tuiles, retrouvées également en grand nombre. Ergon (1990) [1991], p. 89-93.
A. Cambitoglou publie, dans les PraktArchEt (1986) [1990], p. 112-131, un rapport sur ses fouilles 1986 (cf. BCH 110 [1987], Chron., p. 551).
J.K. Papadopoulos étudie, ArchEph 128 (1989) [1991], p. 67-100, les amphores romaines du site : découvertes en majorité près du port, dans la partie basse de la ville ou dans des tombes au-dessus des habitations classiques sur la terrasse IV, elles datent d'entre la fin du IIe s. et le début du VIIe s. ap. J.-C.
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