ÉGINE - 1983
Η εν Αθήναις Αρχαιολογική Εταιρεία (La Société Archéologique d'Athènes)
Deutsches Archäologisches Institut (DAI) (Institut archéologique allemand)
Égine, Aigina, Aegina (island)
Trois hypogées funéraires, avec puits d'entrée, datant de la fin du VIe ou du Ve s. av. J.-C., ont été fouillés à Aghii Assômati ; deux contenaient encore des sarcophages en poros, sur la paroi de l'un desquels avaient été peints les noms Kρινο- et Πεισώ. Quatorze tombes taillées dans le rocher, dont six hypogées, en majorité pillées, ont été découvertes avenue Léoussi ; certaines contenaient des sarcophages de poros, l'un portait l'inscription Σιμά-, un autre Θι-, un autre Λι-, un quatrième l'inscription peinte en rouge ΨΑΡΟΙΛΑϜΔΑΣΔΔΡΠΙ (pour laquelle J. Oulhen propose la lecture Χαρὼι ΛαϜ(ι)δας - - -) ; les quelques offrandes qui y ont été recueillies datent de la fin du VIe et du Ve s. av. J.-C. Deux tombes en fosse et cinq autres hypogées, datant du Ve s. av. J.-C., dont deux contenaient quelques restes de sarcophages, ainsi qu'un puits, ont été mis au jour à Chalikaki ; on y a également découvert un hypogée avec entrée en escalier, aux parois creusées de niches, proche de murs délimitant une pièce à quatre marches, et d'un puits dont le comblement date du Ve s. av. J.-C. Enfin deux tombes en fosse et deux hypogées funéraires, à trois sarcophages, de la fin du Ve s. av. J.-C., ainsi qu'un tronçon de canalisation, creusée dans le rocher, ont été dégagés à Omorphi Ekklisia.
Une citerne en cloche du IVe s. av. J.-C., d'où partent quatre canalisations sur l'une desquelles s'ouvre un puits, a été dégagée à l'angle des rues Nosokomiou et Aghiou Dionysiou ; les restes d'un sol, limité par de petits murets, ont également été mis au jour sur le même terrain.
Des vestiges allant du IVe s. av. J.-C. à l'époque chrétienne ont été mis au jour à l'angle des rues Sp. Rhodi et Koumoudourou : de l'époque romaine datent un hypocauste, une citerne maçonnée, un dallage de poros et quelques murs, appartenant probablement à des thermes, qui subirent une violente destruction. Une autre citerne, carrée, d'où part une canalisation, ainsi qu'un puits, doivent dater de l'époque chrétienne.
ArchDelt 37 (1982) [1989], Chron., Β'1, p. 43-49 ; 38 (1983) [1989], Chron., Β'1, p. 63.
On trouve dans l'AA (1990), p. 37-64, une étude typologique de A. W. Johnston sur les amphores découvertes dans les fouilles récentes du temple d'Aphaia, et dans l'ArchEph (1986) [1990], p. 49-59, sous la plume de E. Papastavrou, la publication des 61 tombes du début du Ve s., découvertes à Chalikaki (probablement celles d'Éginètes démocrates, morts pendant la guerre entre Athènes et Égine).
La Glyptothèque de Munich a offert au nouveau musée architectural d'Égine, bâti avec des fonds allemands, des moulages des frontons du temple d'Aphaia.
Έθνος, 11/04/1989 ; Καθημερινή, 21/05/1989.
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