ATHÈNES. – Acropole - 1988
Acropolis, Acropole
Travaux de restauration. — Ils se sont poursuivis, en 1988, sous la conduite et le contrôle de la Commission pour la conservation des monuments de l'Acropole, présidée par Ch. Bouras, en collaboration avec la Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques, que dirige Mme E. Touloupa.
1) Rocher. — On a continué de consolider le flanc Sud, de relever toutes les marques visibles sur le sol, et de dresser l'inventaire des pierres éparses.
2) Propylées. — L'équipe dirigée par T. Tanoulas, architecte, a procédé au déblaiement de la citerne tardo-romaine et au tri du matériel architectural qui en a été extrait : environ un millier de fragments ont ainsi été inventoriés.
3) Parthénon. — Les principaux travaux ont été les suivants :
— Regroupement, autour du monument, de 76 blocs qui lui appartiennent et qui étaient disséminés en divers points de l'Acropole.
— Identification de nombreux blocs du temple classique (orthostate du mur Nord, abaque de la colonnade Ouest, épistyle du côté Est, tambour de colonne du pronaos, etc.) et de plusieurs éléments du temple archaïque (2 fragments de chapiteau en poros, 5 blocs de fronton en marbre de Naxos).
— Dépose de neuf blocs de corniche du côté Est (fig. 1) et de deux métopes, qui ont été débarrassés de leurs scellements antiques, dûment inventoriés et conservés.
— Recollage de petits fragments sur plusieurs blocs en place (tambour de colonne du pronaos, orthostate du mur Nord du sèkos, corniche du côté Est et de l'angle Sud-Est).
Ergon 1988 (1989), p. 174-176.
D'autre part, l'étude des marbres menée, en laboratoire, par quatre chercheurs du « Centre de la pierre », à Athènes, a mis en évidence l'existence d'une patine, qui consiste en une fine couche brun-orangé d'une substance organique riche en phosphore. Cette couche protectrice fut appliquée pour la première fois, semble-t- il, à l'époque de Justinien.
Έθνος, 29.3.88, Χρόνος, 4.4.88.
Trouvailles fortuites. — En déplaçant des blocs à l'Est du Parthénon, on a trouvé, en 1984, la tête d'une statuette d'athlète en bronze d'excellente facture. D'après Mme A. Spetsiéri-Chorémi, qui publie la trouvaille, il s'agit d'une statuette de discobole, œuvre corinthienne des années 490-480 av. J.-C.
ArchAnAth 18 (1985) [1988], p. 173-179.
A. Matthaiou publie un nouveau fragment de l'inscription IG II2 2323, trouvé en 1988, au cours du nettoyage de la grande citerne byzantine de l'Asklépiéion. Le fragment fournit des informations sur les pièces de théâtre, les poètes comiques, les acteurs et sur le nom de l'archonte éponyme de 184/3 av. J.-C., qui se termine par [--κ]λῆς et ne peut donc être Πλείσταινος, comme on le croyait généralement.
Ηόρος 6 (1988), p. 13-18.
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