ATHÈNES - 1987
Néolithique - Néolithique Final
Âge du Bronze - Bronze Ancien - Bronze Moyen - Bronze Récent
Athènes, Athens
La IIIe ΕΠΚΑ donne, ArchDelt 42 (1987) [1992], Β'1, p. 15-28, les résultats de quatorze fouilles d'urgence menées en 1987 — pour lesquelles un plan de situation fort utile est publié en dépliant ; nous en retiendrons :
Constructions impériales
Une tranchée de travaux publics a partiellement dégagé, rue Chadzichristou, les fondations de plusieurs édifices, où l'on distingue trois phases de construction, ainsi qu'un réseau de canalisations d'époque impériale, qui rejoignait peut-être le réseau d'évacuation des thermes voisins du terrain Makryghianni.
Ibid., p. 17-19.
Murs d'enceinte
Un tronçon de l'enceinte de Valérien, large de 2,46 m, a été mis au jour dans le Jardin National. On y distingue deux phases architecturales ; il a probablement été réutilisé, au IVe s., comme mur d'un bâtiment, peut-être de caractère luxueux.
Ibid., p. 15.
Voie sacrée
Les travaux d'élargissement de la Voie sacrée ont partiellement mis au jour un certain nombre de vestiges, dont nous retiendrons, d'Est en Ouest, en dehors des tombes de la nécropole qui seront mentionnées infra :
— un tronçon de chaussée en pierraille et mortier ;
— l'un des deux murs de soutènement et les sept chaussées successives d'une rue perpendiculaire à la Voie sacrée, en usage à l'époque hellénistique ;
— un segment du mur de soutènement Sud de la rue, à proximité de deux chaussées, l'une en petit gravillon, l'autre en terre battue ; trois blocs en remploi portaient des ornières ;
— deux tronçons discontinus de la Voie sacrée, de 44 et 23,50 m de long. Le premier a conservé ses deux murs d'analemma, en blocs de conglomérat ou de calcaire ; trois chaussées ont été dégagées, la première pavée, la seconde en terre et petits cailloux, la troisième constituée de la surface aplanie de la craie (fig. 1) ; les tessons sont pour la plupart hellénistiques ;
— plusieurs portions des murs de soutènement Nord et Sud de la rue, ainsi que de diverses chaussées.
ArchDelt 42 (1987) [1992], Β'1, p. 24-28.
Académie de Platon
Sur un terrain de la rue Kréontos, un mur peut-être hellénistique reposait sur une couche argileuse livrant des tessons mycéniens et mésohelladiques, elle-même superposée à une couche sableuse protohelladique renfermant des tessons Urfirnis, de la céramique commune et des éclats d'obsidienne.
Dans le secteur de la rue Vassilikôn, on a poursuivi d'autre part la fouille du gymnase antique : la partie Sud-Est de l'édifice est fondée dans une couche argileuse renfermant des tessons du Géométrique Récent, ainsi que d'époque classique et pour la majorité hellénistique (2e moitié du IIe s. av. J.-C.). La base des murs repose sur une couche vierge, sous laquelle on a dégagé des couches alluviales livrant un matériel céramique HA I et II, quelques éclats d'obsidienne et, à un niveau inférieur, des tessons de la fin du Néolithique.
Ibid., p. 20-21.
Nécropole de la Voie Sacrée
Vingt-cinq tombes, une citerne et une pièce appartenant à un bâtiment postérieur ont été mises au jour à Votanikos (rue Kastorias 55), attestant une occupation du site depuis la fin du VIIIe s. jusqu'au Bas-Empire. Les tombes étaient de types divers (sarcophages, larnax, tombes à tuiles, en fosse, en jarre et bûchers). La pièce rectangulaire, probablement une pièce de service, avait un mur commun avec la citerne, qui contenait de nombreux tessons du Bas-Empire ; dans ses murs sont remployés des vases en marbre, dont un lécythe et une loutrophore de la fin du IVe s. av. J.-C. On signale d'autre part une base et une colonnette funéraire inscrites.
Ibid., p. 21-24.
Les travaux d'élargissement de la Voie sacrée ont d'autre part dégagé plusieurs tombes et groupes de tombes, d'entre le Ve s. av. J.-C. et l'époque impériale (sarcophages, tombes à tuiles, à ciste); parmi les offrandes, on signale des boucles d'oreille en or, une paire de ciseaux (?) en fer, un collier d'anneaux d'or et de cornaline, un miroir de bronze intact. Plusieurs monuments funéraires ont également été mis au jour, de part et d'autre de l'actuelle Voie sacrée :
— la base d'un monument d'époque classique (fig. 2) ;
— un grand enclos funéraire, en blocs de conglomérat, abritant sept tombes en fosse, creusées dans la craie, dont cinq avec bûcher. Tout le mobilier date de la fin du IVe et du début du IIIe s. av. J.-C. ;
— un second enclos, en Γ, à l'intérieur duquel trois tombes en fosse dataient du IVe s. av. J.-C. ;
— une base de statue funéraire, en blocs de conglomérat ;
— on a recueilli, en remploi ou dans les remblais, plusieurs lécythes et alabastres en marbre, ainsi qu'un lion en marbre d'époque classique, un buste de sirène tenant un masque, du IVe s. av. J.-C., un fragment de fronton de naïskos.
Ibid., p. 24-28.
Nécropole Nord-Ouest
Quatre tombes et un bûcher, découverts rue Mantineias 19B, contenant entre autres des restes de vases en verre, datent de la fin du Ve et du début du IVe s. av. J.-C.
Ibid., p. 16-17.
D'autres tombes de la nécropole classique qui s'étendait à l'Est de la rue menant de la Porte sacrée à l'Académie, ont été fouillées à l'angle des rues Monastiriou 31 et Nafpliou : une urne en marbre cylindrique contenait les ossements d'un nouveau-né, de la fin du IVe s. ; une tombe à tuiles et un sarcophage en calcaire coquillier, de la 2e moitié du IVe s., avaient détruit un four céramique, de forme circulaire, du Ve s. av. J.-C. On a identifié dans la stratigraphie quelques chaussées en terre battue appartenant à la rue.
Ibid., p. 19-20.
Nécropole Nord-Est
Cinq tombes d'époque impériale et un dépôt livrant une céramique en majorité utilitaire, du IIe-IIIe s. et du Ve s. ap. J.-C., ont été dégagés à l'angle des rues Merlin, Vass. Sophias et Sékéri.
Ibid., p. 15.
Nécropole des Cynosarges
L'espace intérieur d'un bâtiment rectangulaire, à deux phases architecturales, datant du Bas-Empire, avait été divisé par des plaques de terre cuite et du mortier dessinant des compartiments utilisés comme tombes ; deux pièces, aménagées de la même façon, contenaient des tombes inachevées (rue Théophilopoulou 13).
Ibid., p. 15-16.
Autres nécropoles et tombes isolées
Quatre tombes du milieu du Ve s. av. J.-C. (deux à tuiles, une en jarre et un bûcher) ont été découvertes à Anô-Patissia (rue Probona 8).
Ibid., p. 21.
La 1re EBA rend pour sa part compte, ArchDelt 41 (1986) [1990], Chron., p. 20, 22-23, des travaux de restauration, portant tant sur l'architecture que sur le décor peint, effectués en 1986 dans plusieurs églises d'Athènes.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran