CALYDON - 2005
Informations Générales
Numéro de la notice
162
Année de l'opération
2005
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
En 2005, les fouilles menées sous la direction conjointe de M. Stavropoulou-Gatsi (VIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) et S. Dietz (Institut danois) ont été poursuivies dans deux secteurs : la porte Est et la porte Ouest du rempart.
Porte Est. — Des travaux de nettoyage ont révélé le plan précis de cette porte : située près d’une tour, elle est munie d’une ouverture latérale, contrairement aux autres portes du rempart connues jusqu’à présent. Sa construction relativement simple indique qu’elle doit dater du début du IVe s. av. J.-C., période autour de laquelle Calydon rejoignit la Ligue Étolienne. Une prospection géomagnétique à l’intérieur de la porte a montré que celle-ci est reliée à l’espace carré interprété comme l’agora, ainsi qu’à une rue longue de 200 m au moins qui mène vers la partie centrale de la ville ; cette dernière semble être organisée selon un système d’îlots rectangulaires. À l’extérieur de la porte, une rue relie la ville à la vallée fertile qui s’étend vers l’Est et à la rivière Évinos. Des prospections géologiques dans la zone séparant la ville de la mer ont montré que le petit port actuel de Kryonéri devait correspondre au port antique de Calydon. Des études récentes semblent conforter l’idée selon laquelle la porte principale de la ville était la porte Est et non la porte Ouest, menant vers le sanctuaire d’Artémis, contrairement à ce que l’on pensait.
Porte Ouest - Ville basse. — Les fouilles ont été poursuivies dans le bâtiment pourvu d’une cour, juste à l’intérieur de la porte Ouest, où avait été trouvée en 2004 la tête de déesse couronnée de tours. Les nouveaux sondages avaient pour objet de dégager, plus au Sud, le stylobate de sa partie centrale ; ils ont confirmé la présence d’un péristyle carré. Entre celui-ci et le mur massif Sud du bâtiment a été mise au jour une large canalisation. L’étude du bâtiment a montré que la construction centrale était d’ordre dorique et que le bâtiment présentait des affinités avec l’« hérôon » (ou palestre privée) publié par E. Dyggve en 1935. La datation la plus probable pour le bâtiment à la cour semble être la seconde moitié du IIIe s. av. J.-C.
Auteur de la notice
Anna TOUCHAIS
Références bibliographiques
AR 52 (2006), p. 53.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2009-12-01 00:00:00
Dernière modification
2024-02-15 08:55:54