NÉA ANCHIALOS. – Thèbes de Phthiotide - 1987
Nea Anchialos
La 7e EBA a poursuivi pour sa part les fouilles de la ville paléochrétienne, mettant au jour en 1986 et 1987, dans les 51 sondages dont les rapports sont publiés dans l'ArchDelt 41 (1986) [1990], Chron., p. 86-89, 90-94 et 42 (1987) [1992], B'1, p. 300-302 :
— outre 452 tombes de types divers (à ciste, à tuiles, en fosse, en jarre...), découvertes intra et extra muros au cours de travaux municipaux ou sur des terrains à bâtir, et dont nous illustrons fig. 1 une double tombe à ciste avec voûte en berceau — sur l'enduit de la façade étaient gravés deux poissons —, on signale trois tombes à chambre et arcosolium, du Bas-Empire (rue Simopoulou) ;
— le grand bâtiment paléochrétien situé à l'angle des rues Ralli Ralli et Hellénikis Aêroporias appartient vraisemblablement à l'ensemble architectural de la grande basilique de l'archiprêtre Pierre. La trouvaille la plus remarquable est le sceau en bronze de la fig. 2, avec poignée en forme de dauphin, qui porte une inscription que l'on peut transcrire Τῶν πενήτων τοῦ Ἁγίου Ὀνησίμου. Un autre bâtiment important, qui a connu deux phases architecturales, a été mis au jour à 200 m à l'Est de la basilique de l'évêque Elpidios : orné de mosaïques (fig. 3), de peintures et de mosaïques murales, avec placage de marbre, chapiteau ionique, fragments de chancel, il s'agissait sans doute d'un édifice religieux. Un troisième bâtiment paléochrétien, de grandes dimensions, mis au jour dans le secteur de l'aéroport, avec abside semi-circulaire, possédait des mosaïques à motifs géométriques ;
— des maisons privées paléochrétiennes ont été partiellement dégagées sur de nombreux terrains, ainsi que des citernes et des canalisations ;
— plusieurs tronçons de l'enceinte sont également signalés, ainsi que deux quais et un tronçon du rempart en bord de mer, à l'Est du petit port actuel.
Nous illustrons enfin fig. 4 l'un des plats recueillis, avec un abondant matériel céramique, dans la tranchée de travaux publics de la rue Diamantopoulou, où furent également trouvés, dans des vestiges d'habitat, trois tables fragmentaires et une lékanè en marbre.
A. Dina publie, Μνήμη Δ. Θεοχάρη (1992), p. 448-456, 17 inscriptions funéraires, pour la plupart inédites, datant du Ve-VIe s. ap. J.-C.
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