MONT OLYMPE. – Pentes de Piérie - 1985

De cette étroite zone qui entoure l'Olympe, entre l'altitude de 300-400 m, où le relief s'accentue brutalement, et la plaine de la Piérie du Sud, dont une grande partie était recouverte par la mer dans l'Antiquité, la XVI^e Éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques a prospecté en 1985 les secteurs de Vrondos, Dion, Litochôro, Topoliani et Leptokarya, entre Haghia Kori et Leibéthra. Les nouveaux sites repérés, ainsi que l'Olympe de Piérie dans son ensemble, ont été classés sites historiques.
Les nécropoles de tumuli du début de l'Âge du Fer se sont révélées beaucoup plus étendues que l'on ne le croyait jusqu'alors : on a localisé de nouveaux tumuli à Mésonissi (Dion), Kladéri ou Kamboura (Dion), Gavria (Karditsa) et au Nord de l'Arapolakkas. Une tombe de la même époque a d'autre part été trouvée au lieu-dit Kalyvia, au Sud de Rachi ; un habitant de Leptokarya a remis à l'Éphorie les premiers objets attestant une occupation de la région à l'HR IIIA2-B1 (alabastre, skyphos, coupe, couteaux et rasoir en bronze), trouvés dans une tombe à ciste au lieu-dit Voulkani. Des défrichages intensifs, surveillés par l'Éphorie, ont permis de fouiller certains de ces tumuli, qui contenaient en règle générale plus d'une sépulture, abritant elle-même un ou deux squelettes (fig. 1). Trois types de tombe sont attestés : la ciste construite en pierres sèches, avec plaques de couverture scellées par une couche d'argile, la fosse rectangulaire, le pithos.
Sur ces découvertes, et pour une liste des sources écrites antiques concernant la région, se reporter à l'article de E. Poulaki-Pandermali, Αμητός. Mélanges M. Andronikos (1987), p. 697-718.

Un habitant d'Haghios Dimitrios Piérias a indiqué à l'Éphorie l'existence d'une nécropole, située au lieu-dit Xérolakki*, à 1000-1100 m d'altitude, sur la pente Ouest de l'Olympe et sur l'une des passes importantes de cette zone. En grande partie détruites par la pelle mécanique en 1975, ces tombes étaient recouvertes d'une épaisse couche d'argile, et avaient livré un matériel HR III, dont un poignard de bronze du type C de Sandars.
ArchDelt 40 (1985) [1990], Chron., p. 240-244.

(*) V. aussi BCH 116 (1992), Chron., p. 899 [O.D.]