NÉA RODA - 1990
Nea Roda, Provlax
La presse avait signalé les découvertes effectuées en 1990 (cf. BCH 115 [1991], Chron., p. 908), sur lesquelles nous disposons maintenant du rapport de I. Vokotopoulou et Ε. Β. Tsigarida, ΑΕΜΘ 4 (1990) [1993], p. 455-468. Les deux bâtiments et les tronçons de murs dégagés sont vraisemblablement ceux d'un sanctuaire. L'un des bâtiments avait un stylobate en granit (pierre importée peut-être de Iérissos). La couche de destruction contenait des tuiles corinthiennes appartenant à une toiture du 4e quart du VIe s. av. J.-C. Les tuiles d'égout ornées d'un décor peint et les antéfixes à palmette sont probablement l'œuvre d'artisans corinthiens travaillant en Chalcidique. On signale également la découverte d'une tête en marbre d'Asklépios, ainsi que de fragments de statues de terre cuite, dont celle d'une Nikè : il s'agit sans doute des restes des acrotères et du fronton de l'édifice. Cet oikos archaïque abritait une pyra et une fosse livrant un matériel de la fin du IVe et du début du IIIe s. av. J.-C. Un bâtiment hellénistique, au Nord du précédent, pourrait lui aussi appartenir au sanctuaire, qu'il faut sans doute rattacher à l'antique Sani.
Sur la topographie de l'antique Ouranopolis, cf. J. Papangélos, Αρχαία Mακεδονία V (1993), p. 1155-1187, où l'auteur étudie le tracé du rempart antique d'après les documents byzantins concernant les limites des métoques des monastères de l'Athos, et rend compte des résultats de ses prospections.
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