ANAPHI - 1991
Anafi, Anaphi, Anaphe, Memvliaros
A. Matthaiou et Y. Pikoulas publient, Ηόρος 8-9 (1990-1991), p. 119-130, plusieurs notes archéologiques concernant l'île et ses antiquités. Un réexamen de IG XII 3, 255, l'une des plus anciennes inscriptions funéraires des Cyclades, leur permet de proposer une nouvelle lecture pour le premier mot. L'enceinte de la ville antique, sur la colline de Kastelli, est encore en partie visible, en particulier au bas de l'acropole ; large de plus de 2 m, elle est par endroits conservée sur 3 ou 4 m de haut. Une porte ouvrait probablement du côté Sud, où aboutissait la route montant du port qui traversait la nécropole, une autre du côté Est, d'où partait la « voie sacrée » pavée conduisant au temple d'Apollon Asgélata. L'habitude, encore de rigueur de nos jours, de construire des monuments funéraires au lieu de creuser des tombes s'explique peut-être par la nature rocheuse du sol. Les vestiges du sanctuaire d'Apollon ont été incorporés aux murs du monastère de la Panaghia Kalamiôtissa. Un autre temple se situait peut-être au lieu-dit Panaghia sto Dokari, où un mur de soutènement important soutient une terrasse en Π. Il est possible qu'un autre petit habitat ait été installé sur la colline de Chôra, d'où l'on voit Théra.
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