KOS. – Kardamaina (antique Halasarna) - 1993
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romain
Kardamaina
G. Alevra, S. Kalopissi, A. Laimou et M. Panaghiotidi publient, PraktArchEt (1990) [1993], p. 342-367, un rapport sur les campagnes de fouilles 1988-1990 sur le terrain Patéra-Tsagarouli, que nous résumerons ainsi :
1) Secteur Ouest. — Dans la partie Sud-Ouest du bâtiment de la fin de l'époque hellénistique, identifié comme le temple d'Apollon, on a mis au jour les lambourdes en poros, à la face supérieure très détériorée. Après la destruction de l'édifice, sans doute par un séisme en 142 ap. J.-C, on a enlevé les blocs de poros afin d'abaisser le niveau dans deux petites pièces rectangulaires pavées de plaques irrégulières : peut-être s'agissait-il d'une installation artisanale.
Le temple n'avait pas de tranchée de fondation : un petit sondage à l'extérieur du mur Sud a mis en évidence une succession ininterrompue de couches datant d'entre l'époque subgéométrique et la fin de l'époque hellénistique; on signale la découverte d'une lampe à engobe rouge, intacte, qui date de la fin du IIe - début du Ier s. av. J.-C.
Divers murets du IIe-IVe s. ap. J.-C. témoignent de l'occupation du site après la destruction du temple.
2) Secteur Est. — D'abondants vestiges de maisons et réserves attestent que le site fut réoccupé par un habitat entre la fin de l'époque impériale et le VIIe s. ap. J.-C. Dans l'angle Sud-Est du terrain ont été dégagées des couches pleines de céramique classique (céramique à vernis noir, céramique commune, amphores à fond pointu, cratères en cloche et skyphoi) et archaïque (coupes ioniennes, tessons du style « des Chèvres sauvages »...); deux empierrements, probablement circulaires, ont été partiellement mis au jour.
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