DIDYMOTICHON - 1987
Didymoteicho, Dimotika
Deux fouilles poursuivies par la 12e EBA en 1987 (cf. BCH 117 [1993], Chron., p. 866) ont mis au jour :
— dans le bois municipal, une dernière campagne dans le bâtiment de la fin de l'époque byzantine a livré une quantité considérable de fragments de peintures murales : ce bâtiment ecclésiastique fut abandonné et tomba en ruines sous l'occupation turque ;
— dans l'habitat byzantin, on a continué le dégagement du sous-sol d'une maison byzantine, dont on a mis au jour une autre pièce, divisée en deux par un muret : elle abritait des fosses et une citerne, ainsi qu'une réserve où onze cavités avaient servi à caler le fond de pithoi et de deux récipients plus petits ; la couche de destruction date des XIVe-XVe s. ArchDelt 42 (1987) [1992], B'2, p. 469-470.
La fouille de l'église Ste-Ékatérini (cf. BCH 117 [1993], Chron., p. 866-867), où avaient été dégagées 18 tombes – dont l'une avait livré une inscription de 1173–, fait l'objet d'un compte rendu de R. Ousterhout, ArchDelt 42 (1987) [1992], B'2, p. 471-474.
R. Ousterhout et A. Gouridis proposent, ΑΕΜΘ 5 (1991), p. 515-525, une nouvelle étude du réfectoire byzantin découvert au Nord de l'actuelle église St-Athanase (cf. BCH 115 [1991], Chron., p. 918). L'appareil des murs permet d'en dater la construction autour de la fin du XIIIe s. Dans la partie orientale de cette construction oblongue (17 x 2,20/2,45 m), on a identifié trois états, représentés respectivement par le mur Sud, deux cryptes funéraires, et le mur Nord ainsi que l'abside Est. Les fragments de peintures murales recueillis dans les fouilles datent de la fin du XIIIe et du début du XIVe s. ; leur qualité artistique invite, selon les auteurs, à voir dans ce monument une dédicace impériale.
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