RÉGION DE PATRAS - 1994
Patra, Patras, Patrai, Patrae
E. Photos, R.E. Jones et Th. Papadopoulos, Archaeometry 36 (1994), p. 267-275, publient les résultats de l'analyse du poignard mycénien découvert en 1956 à proximité d'une tombe à tholos à Katarraktis-Haghios Athanassios : les incrustations noires ne sont ni une matière organique, ni du nielle, mais un alliage de cuivre et d'or mêlé à un peu d'argent.
On peut désormais consulter la thèse de M. Pétropoulos, Ta εργαστήρια των ρωμαϊκών λυχναριών της Πάτρας και το Λυχνομαντείο (1994), où l'auteur étudie les ateliers de lampes des Ier-IIIe s. ap. J.-C. Notons en particulier que : l'un des ateliers de Patras serait une succursale d'un atelier italien ; certains des artisans que l'on considérait comme corinthiens étaient en réalité originaires de Patras ; on retrouve sur les médaillons des lampes des types de la statuaire de Patras ; il existait probablement à Patras une annexe commerciale. L'auteur complète son étude par une annexe prosopographique et signale la présence sur le port d'un « Lychnomanteion » qui a fonctionné du IIe au IVe s. ap. J.-C.
P. Agallopoulou a pour sa part étudié dans sa thèse, intitulée Θέματα Νομισματοκοπίας χαι Νομισματικής Κυκλοφορίας των Πατρών 14 π.Χ.-268 μ.Χ. (1994), les monnaies recueillies dans la ville. Elle a pu résoudre le problème du nom de la ville figurant sur un pseudo-autonome du IIe s. ap. J.-C, Colonia Augusta Achaica Patrensis. La fondation de la colonie daterait de 14 av. J.-C. ; après sa prospérité pendant le Haut-Empire, elle utilise au IIe s. ap. J.-C. de nombreuses monnaies pseudo-autonomes. Au IIIe s., la seule émission de Patras est au type de Caracalla. On a découvert dans la ville haute un trésor dont l'enfouissement est lié à l'invasion des Hérules.
Les stèles funéraires datant d'entre l'époque classique et la fin de l'époque hellénistique découvertes en Achaïe et déposées au musée de Patras (ainsi qu'à celui d'Aigion) sont publiées par J.A. Papapostolou, Achaean Grave Stelai, Βιβλιοθήκη της εν Αθήναις Αρχαιολογικής Εταιρείας 135 (1993) : son étude est consacrée à l'établissement d'une typologie et au décor sculpté, ainsi qu'à la recherche d'une attribution chronologique et géographique à un atelier. Le catalogue des stèles est suivi d'un appendice épigraphique d'A. Rizakis. L. Papazoglou-Manioudaki, Wace and Blegen, p. 209-215, publie les vases provenant de Crète et d'Argolide découverts dans la nécropole de la rue Ghermanou (cf. BCH 111 [1987], Chron., p. 536 ; 116 [1992], Chron., p. 870). Elle signale que les tombes de Krini (cf. BCH 113 [1989], Chron., p. 623 ; 116 [1992], Chron., p. 868) ont elles aussi livré des vases importés d'Argolide.
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