KOS. – Ville antique, secteur oriental - 2000
Informations Générales
Numéro de la notice
1327
Année de l'opération
2000
Chronologie
Mots-clés
Installation hydraulique - Revêtements (mur et sol) - Peinture - Puits - Fortification - Édifice Public - Habitat - Voierie
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kos
Kos
Notices et opérations liées
20002004
Description
Dans la ville de Kos, rue Ironda, la fouille de plusieurs terrains adjacents (terrains Kontouzi-Gialouri-Mesimeri) situés à l’intérieur du tracé antique du rempart a livré, de 1996 à 2000, les vestiges de trois édifices de grandes dimensions et des éléments du réseau viaire (fig. 1) :
- trois phases de construction ont pu être identifiées sur l’élévation des murs des trois édifices : une phase hellénistique, une phase romaine et une phase protobyzantine. Dans la première maison, aucun mur intérieur n’a été retrouvé, mais on a repéré les vestiges d’un sol en carreaux de terre cuite qui appartient à la phase romaine tardive et dans lequel étaient placés des pithoi, ainsi qu’un puits à embouchure d’argile. Le deuxième édifice est fondé sur une couche contenant du mobilier du IVe s. av. J.-C., notamment des fragments d’amphores coennes. Les blocs de marbre appartenant à la décoration architecturale suggèrent un édifice public plutôt qu’une maison (fig. 2). Probablement à l’époque romaine tardive ou protobyzantine, lors d’un réaménagement des lieux après une destruction peut-être due à un séisme, des fosses ont été creusées : elles contenaient des fragments des enduits peints qui recouvraient les murs à l’époque romaine.
- les murs occidentaux des trois édifices correspondent à la bordure de la rue Nord-Sud, large de 4,30 m : un tronçon en avait déjà été mis au jour en 1992 dans un terrain situé plus au Nord. Elle est conservée sur une longueur de 65,80 m. Neuf niveaux de chaussées ont pu être identifiés : trois appartiennent à la période protobyzantine, trois à la période romaine et trois à la période hellénistique. – Cette rue croise une autre rue, d’une largeur de 4,20 m, dont la bordure est constituée par le mur Nord du premier édifice. La découverte de ce croisement confirme les hypothèses sur le système de voierie de la ville après le synoecisme (366 av. J.-C.).
À l’angle des rues Makrygianni et Ironda, la fouille du terrain Mania a livré un segment du rempart oriental de la ville et des vestiges d’édifices de l’époque romaine tardive.
À l’angle des rues Artémisias et Ioannidou, des sondages supplémentaires ont été effectués sur le terrain Platanitsa, mettant au jour des vestiges de construction dans les trois sondages (murs, sol en mortier de tuileau, fondations d’un édifice orienté Nord-Sud, construit sur un édifice plus ancien).
La fouille du terrain Psyri, à l’angle des rues Ioannidi et Tagmatarchi Kouroukli (fig. 3), s’est poursuivie, mettant au jour au centre du terrain un puits d’époque ottomane, qui utilisait dans son élévation des remplois antiques. Des vestiges de sols et de murs protobyzantins ont été dégagés dans le secteur Nord-Ouest du terrain (sol de galets, sol de mosaïque et vestiges romains à un niveau inférieur). La base d’un autre sol, des murs et un puits ont été dégagés dans le secteur Nord-Est, tandis que deux édifices superposés, l’un hellénistique, l’autre romain, ont été dégagés dans le secteur Sud.
Auteur de la notice
Catherine Bouras . - Dir. scientifique : D. MULLIEZ, C. AUBERT
Références bibliographiques
Bosnakis, D., Grigoriadou, D., Skerlou, E., AD 55 (2000) [2009], p. 1154-1156.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2010-10-11 00:00:00
Dernière modification
2023-10-04 14:53:42