ARGILOS - 2019
Informations Générales
Numéro de la notice
12965
Année de l'opération
2019
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Argilos, ville antique, ancient city
Argilos, ville antique, ancient city
Notices et opérations liées
Description
À Argilos, J. Perreault (Institut Canadien en Grèce) et Z. Bonias (Éphorie des antiquités de Kavala) ont poursuivi en 2019 la fouille sur le terrain Koutloudis : la recherche a porté sur le complexe commercial (L), ainsi que sur l’épais remblai moderne et la couche d’alluvion recouvrant l’extension des bâtiments P et Q vers l’Est.
Dans le bâtiment L, l’objectif était de déterminer le nombre de phases d’occupation dans chacune de 12 pièces du bâtiment commercial, puis de préciser l’évolution architecturale du bâtiment. Dans la pièce L1, on avait déterminé l’existence de deux phases correspondant à deux niveaux de sol : le niveau récent (milieu du IVe s.) et un niveau dit « intermédiaire », daté de la fin du Ve s. ou du début du IVe s. av. J.-C. et caractérisé par la présence d’un grand bassin circulaire. Trois petits sondages ont été ouverts : l’un à l’extérieur pour vérifier s’il y avait une porte (en effet dans la phase récente la pièce n’était pas accessible depuis le Sud, mais depuis la pièce L2) et les deux autres à l’intérieur de la pièce, le long du mur Ouest et à l’angle Sud-Est. Le premier sondage, à l’extérieur, a révélé un « coup de sabre » dans la construction du mur de façade qui marque le comblement de l’emplacement de la porte durant la phase d’occupation « intermédiaire ». Le deuxième sondage, le long du mur Ouest, a permis de dégager l’assise de fondation du mur Ouest, confirmant que ce mur, plaqué contre celui qui borde le bâtiment à l’Ouest est un ajout de la dernière phase d’occupation. Le sondage au Sud-Est de la pièce a révélé une mince couche de destruction antérieure à la fin du Ve s.
La fouille de la pièce L2 a permis de mettre au jour un sol correspondant à la phase « intermédiaire », avec un foyer circulaire réutilisant le rebord d’un grand pithos, ainsi que sur le sol des tessons d’amphore. Un petit sondage dans l’angle Sud-Est a atteint le sol plus ancien qui correspondrait à l’assise de fondation du mur Sud – ce sol n’a pas encore été daté.
Dans la pièce L3 on a atteint le sol intermédiaire, dans la pièce L4, on a atteint un sol plus ancien, probablement du VIe s., et dans la pièce L5 on a atteint près du mur Sud sous le seuil du IVe s., l’emplacement du seuil plus ancien, construit en pierres posées légèrement en saillie. La pièce L6 a été fouillée jusqu’au sol du VIe s. sur toute la surface : deux petits sondages ont été pratiqués afin de vérifier la datation de ca. 550 av. J.-C.
La pièce L9 a livré des fosses de fixation de grands vases de stockage : la fouille de 2019 en a fait apparaître une troisième. On n’a pas déterminé à quel phase d’occupation appartiennent les vases de stockage.
Dans la pièce L10, la fouille a atteint le sol intermédiaire sur lequel se trouvaient des objets empilés et dans l’angle Sud-Est, on a mis au jour le sol plus ancien. Sous le sol récent de la pièce L11, on a dégagé le sol intermédiaire qui a révélé un grand bassin posé dans le sol, identique à celui de la pièce L1. Dans la pièce L12, sous le sol contenant le grand four à l’angle Sud-Est, on a mis au jour un grand bassin identique à ceux des pièces L1 et L11 et placé de manière similaire, le long du mur Est. On a également découvert, à l’angle Sud-Ouest, en face du four, un réceptacle profond de forme rectangulaire constitué de morceaux de tuiles disposées à la verticale et soutenus aux angles par des briques d’argile, avec, à l’extérieur près du mur Ouest les restes d’un petit foyer.
Dans le bâtiment Q, on a poursuivi l’enlèvement des déblais depuis la couche d’alluvions : ce travail a permis de mettre au jour la suite du bâtiment Q jusqu’au niveau d’arasement des murs ainsi que la rue qui sépare les bâtiments Q et P. Huit nouvelles unités ont été dégagées : l’unité la plus à l’Est ferme le bâtiment à cette extrémité et sa fouille suggère qu’il s’agissait d’une structure individuelle à l’origine et détachée du bâtiment. Sa façade orientale est construite en appareil de marbre et le seuil d’entrée de la pièce est de grande qualité : ceci indique que le bâtiment Q et cette pièce ont été fusionnés durant la dernière phase d’occupation.
Dans le bâtiment L, l’objectif était de déterminer le nombre de phases d’occupation dans chacune de 12 pièces du bâtiment commercial, puis de préciser l’évolution architecturale du bâtiment. Dans la pièce L1, on avait déterminé l’existence de deux phases correspondant à deux niveaux de sol : le niveau récent (milieu du IVe s.) et un niveau dit « intermédiaire », daté de la fin du Ve s. ou du début du IVe s. av. J.-C. et caractérisé par la présence d’un grand bassin circulaire. Trois petits sondages ont été ouverts : l’un à l’extérieur pour vérifier s’il y avait une porte (en effet dans la phase récente la pièce n’était pas accessible depuis le Sud, mais depuis la pièce L2) et les deux autres à l’intérieur de la pièce, le long du mur Ouest et à l’angle Sud-Est. Le premier sondage, à l’extérieur, a révélé un « coup de sabre » dans la construction du mur de façade qui marque le comblement de l’emplacement de la porte durant la phase d’occupation « intermédiaire ». Le deuxième sondage, le long du mur Ouest, a permis de dégager l’assise de fondation du mur Ouest, confirmant que ce mur, plaqué contre celui qui borde le bâtiment à l’Ouest est un ajout de la dernière phase d’occupation. Le sondage au Sud-Est de la pièce a révélé une mince couche de destruction antérieure à la fin du Ve s.
La fouille de la pièce L2 a permis de mettre au jour un sol correspondant à la phase « intermédiaire », avec un foyer circulaire réutilisant le rebord d’un grand pithos, ainsi que sur le sol des tessons d’amphore. Un petit sondage dans l’angle Sud-Est a atteint le sol plus ancien qui correspondrait à l’assise de fondation du mur Sud – ce sol n’a pas encore été daté.
Dans la pièce L3 on a atteint le sol intermédiaire, dans la pièce L4, on a atteint un sol plus ancien, probablement du VIe s., et dans la pièce L5 on a atteint près du mur Sud sous le seuil du IVe s., l’emplacement du seuil plus ancien, construit en pierres posées légèrement en saillie. La pièce L6 a été fouillée jusqu’au sol du VIe s. sur toute la surface : deux petits sondages ont été pratiqués afin de vérifier la datation de ca. 550 av. J.-C.
La pièce L9 a livré des fosses de fixation de grands vases de stockage : la fouille de 2019 en a fait apparaître une troisième. On n’a pas déterminé à quel phase d’occupation appartiennent les vases de stockage.
Dans la pièce L10, la fouille a atteint le sol intermédiaire sur lequel se trouvaient des objets empilés et dans l’angle Sud-Est, on a mis au jour le sol plus ancien. Sous le sol récent de la pièce L11, on a dégagé le sol intermédiaire qui a révélé un grand bassin posé dans le sol, identique à celui de la pièce L1. Dans la pièce L12, sous le sol contenant le grand four à l’angle Sud-Est, on a mis au jour un grand bassin identique à ceux des pièces L1 et L11 et placé de manière similaire, le long du mur Est. On a également découvert, à l’angle Sud-Ouest, en face du four, un réceptacle profond de forme rectangulaire constitué de morceaux de tuiles disposées à la verticale et soutenus aux angles par des briques d’argile, avec, à l’extérieur près du mur Ouest les restes d’un petit foyer.
Dans le bâtiment Q, on a poursuivi l’enlèvement des déblais depuis la couche d’alluvions : ce travail a permis de mettre au jour la suite du bâtiment Q jusqu’au niveau d’arasement des murs ainsi que la rue qui sépare les bâtiments Q et P. Huit nouvelles unités ont été dégagées : l’unité la plus à l’Est ferme le bâtiment à cette extrémité et sa fouille suggère qu’il s’agissait d’une structure individuelle à l’origine et détachée du bâtiment. Sa façade orientale est construite en appareil de marbre et le seuil d’entrée de la pièce est de grande qualité : ceci indique que le bâtiment Q et cette pièce ont été fusionnés durant la dernière phase d’occupation.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission à Argilos en 2019, remis par Z. Bonias et J. Perreault.
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Date de création
2021-06-23 13:54:27
Dernière modification
2021-06-28 14:01:13