KITROS - 1990
Pydna, Kitros
Église épiscopale. — Des détails sur la campagne de 1989 (résumée dans BCH 114 [1990] Chron., p. 783) sont fournis par le rapport publié dans AD 44 (1989) [1995] B'2, p. 353-355. Les fouilles, qui ont porté sur les constructions annexes situées au Nord de l'église et le parement intérieur du rempart Nord, ont mis au jour, à l'Ouest de la grande citerne découverte deux ans plus tôt (v. BCH 118 [1994] Chron., p. 742), une porte souterraine qui doit être contemporaine de la citerne (époque franque) ; plus à l'Ouest, un cellier et une cuisine, qui faisaient partie des installations du fort franc. Un sondage contre le parement intérieur du rempart a montré qu'il était construit à l'aide de blocs pris dans du mortier et renforcé par des pilastres réunis par des arcs qui soutenaient le chemin de ronde [E. Marki].
Forteresse byzantine. — L'année suivante, dans un champ situé au Nord-Ouest de l'église épiscopale, on a mis au jour, sur une longueur de 31,60 m, un tronçon du rempart Ouest de la forteresse byzantine, percée d'une porte protégée par des tours. Dans la couche de destruction de la porte, on a trouvé une stèle funéraire à relief du IVe s. av. J.-C. représentant un jeune cavalier du type de Dexiléos, ainsi que de la céramique de la fin du ΧIIe s. ap. J.-C, qui invite à mettre la destruction de la porte en rapport avec la prise de la forteresse par les Francs en 1204.
AD 45 (1990) [1995] Β'2, p. 349- 350, s.v. « Pydna Makryghialou »1 [Ead.].
(1) Dans les rapports et les publications, il existe un flottement constant entre les toponymes Kitros, Makryghialos et Pydna. Pour réduire les hésitations nous ne conservons ici que les deux premiers.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran