SAMOS. - Pythagorion (Acropole d'Astypalaia) - 2000
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Pythagoreion, Tiganion, Teganion
Pythagorion. La poursuite des deux fouilles systématiques menées par le Service archéologique, dans la nécropole géométrique et sur l'acropole d'Astypalaia, a amené, en 1999 et 2000, des résultats particulièrement intéressants ; deux comptes rendus résumant ces travaux depuis leur début sont publiés dans Συμβολή Υπουργείου Αιγαίου, signés respectivement par M. Viglaki (p. 34-35) et V. Giannouli (p. 38-39) :
2) Sur l'acropole d'Astypalaia on a poursuivi la fouille du complexe « palatial » hellénistique et impérial, dont l'exploration avait été commencée en 1982-1983 (terrain du Lycée), mettant au jour un andrôn pavé de mosaïques d'excellente qualité, flanqué de deux pièces (v. BCH 108 [1984] Chron., p. 824 ; 114 [1990] Chron., p. 814) (fig. 244). Entre 1987 et 1992, une fontaine monumentale archaïque a été découverte à l'Ouest du complexe et un nouveau segment du tunnel d'Eupalinos au Nord (v. BCH 118 [1994] Chron., p. 793 ; 122 [1998] Chron., p. 933). Les fouilles systématiques de 1993-1994 ont mis en évidence des vestiges archaïques et classiques associés au complexe, confirmant ainsi qu'il fut occupé sans interruption de l'époque archaïque à l'époque impériale, au prix de remaniements incessants (v. BCH 123 [1999] Chron., p. 803).
Entre 1997 et 1999, outre les deux nouveaux étages au Nord de l'édifice et leurs fresques de style pompéien (v. BCH 124 [2000] Chron., p. 982), on a découvert de nouveaux débris de mosaïques tombées des étages ainsi que le prolongement du tunnel d'Eupalinos qui traverse l'édifice entre son premier niveau et les niveaux supérieurs. D'autre part, des nettoyages dans la pièce située à l'Ouest de l'andrôn ont apporté des précisions sur son caractère et sa datation : une grande niche (4 m de haut) flanquée de deux piliers a été dégagée dans son mur Nord ; des fresques décoraient au moins ses murs Ouest et Nord (fig. 245). Cette pièce, qui devait être voûtée ou munie d'un étage, date de l'époque romaine et doit être identifiée comme un nymphée, hypothèse renforcée par son emplacement à côté de la fontaine monumentale. Les fouilles de 2000 ont été centrées sur les pièces du troisième niveau, dont l'une conservait un sol en opus spicatum.
V. Giannouli publie, dans Σαμιακές Μελέτες 3 (1999), p. 7-77, un bilan des fouilles récentes (1996-1999) dans la ville haute.
Dans Σαμιακές Μελέτες 4 (2000), p. 19-39, Κ. Tsakos présente en grec son étude sur la ville et les nécropoles de Samos à l'époque archaïque, déjà parue en 1996 dans Samos, die Kasseler Grabung (v. BCH 122 [1998] Chron., p. 935).
H. J. Kienast, Mélanges Despinis, p. 13-20, exclut que le bloc décoré d'une file de guerriers gravés ait pu appartenir, comme le pensait Buschor, à une frise du premier temple d'Héra.
A. Moustaka, Mélanges Despinis, p. 21-27, publie un petit fragment de l'himation d'une koré samienne du type de l'Héra de Chéramyès, provenant des fouilles de 1996-1998 dans la partie Est de la voie sacrée de l'Héraion.
Dans Mélanges Despinis, p. 29-37, S. Samartzidou-Orkopoulou présente le kouros archaïque découvert en 1992 à 1,5 km au Nord de l'Héraion (v. BCH 117 [1993] Chron., p. 882), réutilisé dans une construction postérieure située au Nord de la voie sacrée.
D. Kučan, Pallas 52 (2000), p. 99-107, présente un rapport synthétique sur les recherches paléobotaniques à l'Héraion.
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