NÉA PELLA - 1997
Nea Pella
En 1997 on a poursuivi le dégagement du rempart tardo-romain et paléochrétien découvert l'année précédente dans le champ G. Aphendoulis, au Nord-Ouest du « Bain d'Alexandre », et celui de la basilique paléochrétienne située à 200 m environ vers l'Est (v. BCH 122 [1998] Chron., p. 856 [Chronique n.12603]). Au rempart, la fouille a porté sur les trois tours rectangulaires. Dans la basilique, la fouille des niveaux sous-jacents a révélé l'existence d'un édifice public ou religieux d'époque romaine et, immédiatement au-dessus du rocher, d'une fine couche d'occupation néolithique. La basilique elle-même, avec narthex et exonarthex, mesure 42,50 x 20,20 m. Conservée sur 1,30 m de haut, elle comportait trois nefs séparées par deux rangées de colonnes ioniques monolithiques sans cannelures ; les entrecolonnements étaient fermés par des plaques de chancel à relief. Le sol de la nef centrale était revêtu d'un dallage, celui des nefs latérales — de même que celui du narthex et de l'exo-narthex — de mosaïques en éclats de marbre et de schiste dessinant des motifs géométriques (fig. 1). Dans une première phase, l'exonarthex communiquait avec une stoa au Sud de la basilique. À l'Ouest de celle-ci se trouve un atrium, au Nord et au Sud des bâtiments annexes. Les dimensions imposantes de l'édifice et la richesse de son décor sculpté suggèrent qu'il s'agit d'une basilique épiscopale, fondée dans le 1er quart du Ve s. ap. J.-C. et détruite par un incendie à la fin du VIe s.
ΑΕΜΘ 11 (1997) [1999], p. 223-229 [P. Chrysostomou].
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran