THESSALONIQUE. - Ville haute - 2000
Antiquité - Hellénistique - Romaine
Période byzantine - Protobyzantine - Médiobyzantine - Tardobyzantine
En 1999-2000, les fouilles d'urgence menées par la même Éphorie ont mis au jour de nouveaux vestiges de la ville paléochrétienne et byzantine :
1) Basilique. — Une nouvelle basilique à trois nefs a été dégagée à l'angle des rues Konstantopoulou et Tzachila·. Munie d'une abside semi-circulaire et d'un narthex, sa nef centrale (16 x 6,50 m) est deux fois plus large que les nefs latérales. Contre le mur Est de la nef Sud une pièce annexe d'usage incertain fut ajoutée ultérieurement. Deux tombes à ciste ont été dégagées à l'intérieur de la basilique et une dizaine d'autres (VIIIe-IXe s.) au Sud de l'annexe. À l'intérieur de cette dernière trois citernes rectangulaires furent construites à l'époque tardo-byzantine, deux d'entre elles ayant ultérieurement servi à des activités artisanales, probablement comme fours métallurgiques. De la période post-byzantine date aussi un ensemble de cinq tombes voûtées, qui était sans doute lié à l'un des complexes monastiques qui, selon les sources littéraires, se trouvait à l'intérieur de l'acropole. ΑΕΜΘ 13 (1999) [2001], p. 239-248 [K. Konstantinidou].
2) Habitations. — Les vestiges d'une nouvelle villa du Ve s. ap. J.-C, notamment son portique Est et une partie de l'atrium, ont été dégagés dans la petite rue Glafkou (entre les rues Olympiados et Antipatrou, v. BCH 124 [2000] Chron., p. 927) ; le sol du portique (9 x 2,20 m) était pavé de mosaïque, son mur de fond décoré de peintures (fig. 153). Après l'abandon de la villa, au début de la période mésobyzantine, trois latrines furent construites sur ses ruines ; tout indique qu'elles étaient destinées à un groupe dépassant largement le cadre d'une famille, sans doute l'un des complexes monastiques déjà connus dans la région (v. ibid.). ΑΕΜΘ 13 (1999) [2001], p. 249-258 [N. Karydas].
On signale aussi la découverte de deux autres villas avec pavements de mosaïque, l'une d'époque romaine (rue Makédonikis Amynis), l'autre d'époque paléochrétienne ; sous la seconde, dont la plus grande partie avait été dégagée en 1995 dans le terrain adjacent, on a repéré les vestiges d'une maison d'époque impériale ; au cours de la période tardo-byzantine l'espace fut réoccupé par un vaste bâtiment et une citerne voûtée (rue Sofokléous). Σωστικές Ανασκαφές 1999-2000, p. 13-14.
À noter, enfin, des thermes privés (citerne, hypocauste) d'époque impériale (rue Koufitsa). Ibid. p. 9.
3) Installation hydraulique. — Une partie du système hydraulique de la ville paléochrétienne (conduits d'adduction, égout) a été dégagée dans la rue Apostolou Pavlou. Ibid. p. 11 .
4) Sanctuaire (?). — La présence d'un sanctuaire hellénistique et romain est suggérée par le matériel céramique et les fragments de figurines trouvés dans les niveaux les plus anciens d'un terrain de la rue Mousson. Ibid. p. 15.
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