ATHÈNES. - Céramique - 2006

Les fouilles du métro en 1994-1995, à l’angle des rues Piréos et Iéras Odou (dirigées par E. Bazitopoulou-Valavani, III^e éphorie des antiquités préhistoriques et classiques), avaient mis au jour une tombe peu profonde creusée dans la roche et contenant 150 squelettes entassés, de tous âges et sexes ; on avait supposé qu’il s’agissait d’une fosse commune pour les victimes de la peste qui ravagea Athènes au début de la guerre du Péloponnèse. Des analyses d’ADN pratiquées sur les dents de trois défunts ont été effectuées récemment par une équipe de l’université d’Athènes, sous la direction de M. Papagrigorakis (école dentaire), afin d’identifier l’origine microbienne exacte de la maladie. Les analyses ont détecté la présence de Salmonella enterica serovar Typhi, ce qui indique que l’épidémie fut très probablement provoquée par la fièvre typhoïde.