TÉNOS. – Xombourgo - 2023
General Information
Record ID
20632
Activity Date
2023
Chronology
Key-words
Type of Operation
Institution
Localisation
Toponym
Xombourgo
Xombourgo
Linked Record
Report
Sur le site de Xombourgo, au lieu-dit Vardalakos,
fig. 1).
La fouille de 2022-2023 dans le secteur Nord a pris place dans l’espace à l’arrière du bâtiment Z, sur la terrasse au-dessus, qui a été nommée terrasse H (fig. 2). Le côté Nord de la terrasse H était limitée par un long mur qui avait cinq ouvertures (baies) : la fouille a montré que ce mur appartenait à un édifice qui s’étendait au Nord. Les structures présentes sur la terrasse H indique que celle-ci fonctionnait comme un espace artisanal hypethre : on y a dégagé un four de potier dans la partie orientale de la terrasse (fig. 3), ainsi qu’une structure en ciste, dont les parois étaient revêtues de dalles de schiste, qui servait de bassin à argile (fig. 4). Elle a été trouvée plein de tuiles et des pierres, tombées du mur du bâtiment H qui se situait en arrière. Dans la partie occidentale de la terrasse, on a mis au jour un dallage qui se trouvait à une distance de 0,50 m du mur, mais dont la moitié Sud était détruite (fig. 5). Au Sud et à l’Est du dallage qui avait probablement une forme arrondie, on a mis au jour une couche de destruction (fig. 6). La partie extérieure de la terrasse H constituait la cour du bâtiment H qui se trouvait en arrière.
Le bâtiment H, qui avait vraisemblablement un usage artisanal, avait la même forme et la même orientation que le bâtiment Z. Il s’ouvrait sur le Sud et était composé de plusieurs pièces (fig. 7). La fouille de 2023 a dégagé tous les murs extérieurs du bâtiment, afin d’en déterminer les dimensions et la forme. À l’intérieur, en revanche, on n’a fouillé qu’une petite zone de 1,40 m de largeur le long du mur Sud (avec les cinq ouvertures de portes), faisant apparaître les murs perpendiculaires qui délimitaient les pièces. Dans l’angle Ouest du mur, dans une couche de destruction avec des pierres et des tuiles, on a mis au jour une amphore de Cnide en place, brisée dans une porte (fig. 8). Il semble que les bâtiments H et Z aient été détruits en même temps. Au centre du bâtiment H, on a dégagé une couche comportant des pierres provenant d’une pièce détruite. Les niveaux de destruction qui recouvraient les deux terrasses (terrasse H et Z) et qui avait rendu le sol inégal avait été nivelé avec des pierres à une date ultérieure (fig. 9). Les seuls indices de datations disponibles pour l’instant sont ceux qui proviennent d’un trésor monétaire mis au jour en 2021, à l’Ouest du bassin à argile et daté du IIIe s. av. J.-C.
Dans la partie Sud de la nécropole, la recherche s’est limitée à la partie Sud-Ouest : à l’Ouest de la tombe 14 et au Sud de la structure T57, se trouvait un grand dépotoir de céramique.
La fouille de ce secteur a révélé la présence d'une fosse-dépotoir, où l’on jetait du matériel provenant de tombes détruites et qui contenait de la céramique et d’autres objets : des objets en verre, un projectile en plomb, des scories et une tête de figurine en terre cuite (fig. 10-11). La fosse-dépotoir, qui était délimitée à l’Ouest par une série de pierres, atteignait une profondeur de 0,80 m et n’avait pas de stratigraphie, indiquant un remplissage en une fois.
La recherche en dehors de ce mur et à l’Ouest du dépotoir a mis au jour une petite tombe à tuile qui comportait une sépulture et une stèle funéraire en pierre placée de chant au-dessus de la tombe, partiellement brisée (fig. 12). On a découvert, au Sud de la tombe, une petite oenochoé à bec trilobé, déposée probablement lors d’un rituel funéraire après l’inhumation. La tête du défunt était posée sur une pierre et les objets funéraires comptent une petite oenochoé et un lécythe à figures rouges miniature qui a permis de dater la tombe à la fin du Ve s. ou au début du IVe s. av. J.-C. (fig. 13).
(Université d’Athènes) a poursuivi en 2022 et en 2023 les fouilles de la nécropole de l’époque classique. La fouille s’est concentrée sur deux secteurs : le secteur Nord en arrière du bâtiment Z et dans le secteur Sud à l’extrémité de la nécropole. La nécropole se développe sur des terrasses de part et d’autre de la voie funéraire qui menait à l’habitat. Sur la terrasse inférieure on a mis au jour des tombes, tandis que sur la terrasse supérieure, on a dégagé des structures funéraires où prenaient place des rituels avec du feu en l’honneur des défunts et d’autres structures qui recevaient des stèles funéraires. En arrière de ces structures se trouvait un grand édifice allongé, d’une longueur de 20 m, le bâtiment Z, dont les murs sont conservés jusqu’à une hauteur de 1,20 m (La fouille de 2022-2023 dans le secteur Nord a pris place dans l’espace à l’arrière du bâtiment Z, sur la terrasse au-dessus, qui a été nommée terrasse H (fig. 2). Le côté Nord de la terrasse H était limitée par un long mur qui avait cinq ouvertures (baies) : la fouille a montré que ce mur appartenait à un édifice qui s’étendait au Nord. Les structures présentes sur la terrasse H indique que celle-ci fonctionnait comme un espace artisanal hypethre : on y a dégagé un four de potier dans la partie orientale de la terrasse (fig. 3), ainsi qu’une structure en ciste, dont les parois étaient revêtues de dalles de schiste, qui servait de bassin à argile (fig. 4). Elle a été trouvée plein de tuiles et des pierres, tombées du mur du bâtiment H qui se situait en arrière. Dans la partie occidentale de la terrasse, on a mis au jour un dallage qui se trouvait à une distance de 0,50 m du mur, mais dont la moitié Sud était détruite (fig. 5). Au Sud et à l’Est du dallage qui avait probablement une forme arrondie, on a mis au jour une couche de destruction (fig. 6). La partie extérieure de la terrasse H constituait la cour du bâtiment H qui se trouvait en arrière.
Le bâtiment H, qui avait vraisemblablement un usage artisanal, avait la même forme et la même orientation que le bâtiment Z. Il s’ouvrait sur le Sud et était composé de plusieurs pièces (fig. 7). La fouille de 2023 a dégagé tous les murs extérieurs du bâtiment, afin d’en déterminer les dimensions et la forme. À l’intérieur, en revanche, on n’a fouillé qu’une petite zone de 1,40 m de largeur le long du mur Sud (avec les cinq ouvertures de portes), faisant apparaître les murs perpendiculaires qui délimitaient les pièces. Dans l’angle Ouest du mur, dans une couche de destruction avec des pierres et des tuiles, on a mis au jour une amphore de Cnide en place, brisée dans une porte (fig. 8). Il semble que les bâtiments H et Z aient été détruits en même temps. Au centre du bâtiment H, on a dégagé une couche comportant des pierres provenant d’une pièce détruite. Les niveaux de destruction qui recouvraient les deux terrasses (terrasse H et Z) et qui avait rendu le sol inégal avait été nivelé avec des pierres à une date ultérieure (fig. 9). Les seuls indices de datations disponibles pour l’instant sont ceux qui proviennent d’un trésor monétaire mis au jour en 2021, à l’Ouest du bassin à argile et daté du IIIe s. av. J.-C.
Dans la partie Sud de la nécropole, la recherche s’est limitée à la partie Sud-Ouest : à l’Ouest de la tombe 14 et au Sud de la structure T57, se trouvait un grand dépotoir de céramique.
La fouille de ce secteur a révélé la présence d'une fosse-dépotoir, où l’on jetait du matériel provenant de tombes détruites et qui contenait de la céramique et d’autres objets : des objets en verre, un projectile en plomb, des scories et une tête de figurine en terre cuite (fig. 10-11). La fosse-dépotoir, qui était délimitée à l’Ouest par une série de pierres, atteignait une profondeur de 0,80 m et n’avait pas de stratigraphie, indiquant un remplissage en une fois.
La recherche en dehors de ce mur et à l’Ouest du dépotoir a mis au jour une petite tombe à tuile qui comportait une sépulture et une stèle funéraire en pierre placée de chant au-dessus de la tombe, partiellement brisée (fig. 12). On a découvert, au Sud de la tombe, une petite oenochoé à bec trilobé, déposée probablement lors d’un rituel funéraire après l’inhumation. La tête du défunt était posée sur une pierre et les objets funéraires comptent une petite oenochoé et un lécythe à figures rouges miniature qui a permis de dater la tombe à la fin du Ve s. ou au début du IVe s. av. J.-C. (fig. 13).
Author
Catherine Bouras
Bibliographic reference(s)
D'après le rapport de mission remis par Nota Kourou pour les années 2022 et 2023.
Legend :
location of excavation/archaeological operation
location of modern place
polygon of place (AG Online)
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Date of creation
2025-03-13 09:58:14
Last modification
2025-04-29 07:19:11
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