IÉRISSOS - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6722
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Toponyme
Notices et opérations liées
Description
Dans la commune d’Iérissos, É. Tsigarida (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2013 une fouille de sauvetage sur le terrain Bogdanou et a mis au jour une partie de nécropole du début de l’Âge du Fer (fig. 1).
On a découvert soixante-trois sépultures disposées de manière dense sur deux niveaux superposés ; il s’agit quasi-exclusivement d’enchytrismes – dont cinquante-trois dans des pithoi (fig. 2,3) et neuf, de nourissons, dans des stamnoi (fig. 4) – et d’une tombe en fosse délimitée par des moellons. On y a repéré plusieurs inhumations multiples. Les ouvertures des vases à enchytrisme étaient bouchées à l’aide d’une dalle de schiste, calée par des moellons (fig. 5). Dans certains cas on a observé des segments de périboles en moellons, intégrant aussi les moellons qui servaient à caler les enchytrismes (fig. 1). Un peu plus de la moitié des sépultures, toujours des pithoi, ont livré du mobilier funéraire, le plus souvent des bijoux en bronze, en or, en argent et en fer (perles, fibules, bracelets, bagues, sphécotères ; fig. 6) et très peu de vases en céramique (gobelets, cruche et pithos en miniature locaux et un skyphos décoré importé ; fig. 7). Ces trouvailles permettent de dater les sépultures à la fin de la période protogéométrique (Xe-IXe s. av. J.-C.) : elles constituent les objets les plus anciens découverts à Iérissos, antérieures à la fondation de la colonie d’Akanthos.
On a découvert soixante-trois sépultures disposées de manière dense sur deux niveaux superposés ; il s’agit quasi-exclusivement d’enchytrismes – dont cinquante-trois dans des pithoi (fig. 2,3) et neuf, de nourissons, dans des stamnoi (fig. 4) – et d’une tombe en fosse délimitée par des moellons. On y a repéré plusieurs inhumations multiples. Les ouvertures des vases à enchytrisme étaient bouchées à l’aide d’une dalle de schiste, calée par des moellons (fig. 5). Dans certains cas on a observé des segments de périboles en moellons, intégrant aussi les moellons qui servaient à caler les enchytrismes (fig. 1). Un peu plus de la moitié des sépultures, toujours des pithoi, ont livré du mobilier funéraire, le plus souvent des bijoux en bronze, en or, en argent et en fer (perles, fibules, bracelets, bagues, sphécotères ; fig. 6) et très peu de vases en céramique (gobelets, cruche et pithos en miniature locaux et un skyphos décoré importé ; fig. 7). Ces trouvailles permettent de dater les sépultures à la fin de la période protogéométrique (Xe-IXe s. av. J.-C.) : elles constituent les objets les plus anciens découverts à Iérissos, antérieures à la fondation de la colonie d’Akanthos.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013), B’2, p. 569-572.
Date de création
2019-04-09 19:13:50
Dernière modification
2023-12-04 10:01:55
Figure(s)
Fig. 1/ Vues de la nécropole du début l’Âge du Fer à Iérissos, avec des enchytrismes et des segments de périboles
Fig. 5/ Double enchytrisme dans un pithos, dont l’ouverture est bouchée d’une dalle de schiste, calée par des moellons