ANDROS. - Palaiopolis - 1994
Plusieurs sites nouveaux ont été repérés dans l'île entre 1992 et 1994, tandis que deux autres, déjà connus, ont fait l'objet de sondages ou de fouilles d'urgence. De ces travaux, présentés dans AD 49 (1994) [1999] B'2, p. 678-687 [Chr. Télévantou], on retiendra les résultats suivants :
Palaiopolis. — Plusieurs fouilles d'urgence ont notamment mis au jour :
— au Nord de la plaine (lieu-dit Péristérionas), près d'un analemma monumental connu sous le nom d'Hellénika, des murs archaïques et de la céramique appartenant à trois phases : classico-hellénistique, archaïque, géométrique, cette dernière attestée pour la première fois à Palaiopolis et probablement à mettre en relation avec celle du site voisin d'Hypsili ;
— deux tronçons du rempart Ouest de l'Acropole, dont l'un (terrain Pertessi) était percé d'une porte avec escalier à trois degrés (fig. 156) et renforcé par une tour ou un bastion (non fouillé) ;
— à la hauteur de la route de Chora à Gavrion, un tronçon du rempart Est de l'acropole ;
— des vestiges d'installations rurales (?) faites de remplois, associées à de la céramique romaine (terrain Pertessi) ;
— au lieu-dit Sotira, un grand édifice qui date vraisemblablement de l'époque protobyzantine.
On signale aussi la trouvaille d'une statue funéraire de lion (IVe s. av. J.-C.) dans le secteur de la nécropole orientale, et celle d'un groupe sculpté (acrotère ?) figurant Pégase et Bellérophon (fin du VIe s.-début du Ve s. av. J.-C.), déjà signalé au début du XXe siècle, dans un terrain qui recèle les vestiges d'un vaste bâtiment classique.
L. Palaiokrassa-Kopitsa présente les principaux monuments découverts jusqu'à présent sur le site, dans Άνδρος και Χαλκιδική, p. 57-78.