PALAIOCHORI. – Monastère Saint-Georges - 1996
Au Nord de la forteresse byzantine proche de Nikisiani et connue sous le nom de Vranokastron (v. BCH 109 [1985] Chron., p. 824), des fouilles effectuées par la 12e Éphorie des antiquités byzantines en 1995-1996 ont mis au jour les vestiges du monastère byzantin de Saint-Georges (fig. 1), qui prospéra au XIIIe s. et dans la première moitié du XIVe puis aux XVIe-XVIIe s. Le catholicon, situé au milieu du péribole, est une basilique à trois nefs du XIe s., à laquelle furent ultérieurement ajoutés un narthex puis un péristôon. La porte du monastère s'ouvre dans le mur Nord de l'enceinte ; le réfectoire, la cuisine et le four s'adossent au mur Ouest, les cellules au mur Sud. Parmi les riches trouvailles, signalons des plaques du templum mésobyzantin de l'église, des restes du décor mural, de la céramique de la fin du XIIIe s. produite à Serrès, un cadran solaire daté de 1069 (ou de 1269) (fig. 2) et un trésor de huit cent soixante-seize monnaies d'argent datant de l'époque du sultan Sélim Ier (1512-1520). Plusieurs éléments du décor sculpté d'une église paléochrétienne, située vraisemblablement dans le voisinage, ont été réutilisées dans les bâtiments du monastère.
ΑΕΜΘ 10Β (1996) [1997], p. 847-863 [N. Zikos, Ch. Bakirtzis].
avec la contribution de
Béatrice Detournay
Anna Philippa-Touchais
Yannis Varalis
BCH 122.2 (1998), p. 892-893