ATHÈNES. – Nécropole de la porte d'Acharnes - 1987
Athènes, Athens
L'ArchDelt 34 (1979) [1987] Chron., p. 11-37 rend compte d'une cinquantaine de sondages, d'inégale importance, effectués en 1979, tandis qu'une récente communication de Mme Th. Karaghiorga permet de compléter notre information sur trois des principales fouilles conduites par le Service archéologique, entre 1984 et 1988, à l'occasion de travaux publics : élargissement de la Voie sacrée (v. BCH 109 [1985] Chron., p. 764), construction de l'échangeur du carrefour Lenormant-Constantinoupoléos (ibid. et BCH 110 [1986] Chron., p. 676) et aménagement d'un garage sous la place Kotzia (ibid. et BCH 111 [1987], p. 525).
Route d'Acharnès.
Les fouilles de la place Kotzia, qui se sont achevées cette année, ont permis d'explorer une aire de 6500 m2 située à l'extérieur de la Porte d'Acharnés, à 35 m de la ligne du rempart (fig. 8). On y a mis au jour deux larges rues Nord/Sud et le départ d'une troisième qui se dirige vers l'Est. Toutes trois traversent une nécropole très dense, dont 500 tombes environ ont été fouillées, qui datent de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. au IIe siècle ap. J.-C. (fig. 9). Après l'abandon de la nécropole, au IIIe siècle ap. J.-C, l'endroit fut réoccupé par des ateliers de potiers, qui poursuivirent leur activité jusqu'au IVe siècle : on a retrouvé 27 fours (fig. 10), 18 espaces aménagés pour le stockage et la préparation de l'argile, des puits, des citernes, un réseau serré de conduits et de nombreux échantillons de la production – des lampes surtout. Sur le côté Ouest de la place une partie de ces installations avait été détruite par les fondations du théâtre municipal, construit à la fin du siècle dernier et démoli entre les deux guerres mondiales.
Légende graphique :
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