RHAMNONTE - 1988
Rhammonte, Rhamnous
La campagne de 1988, dirigée par V. Pétrakos, a combiné les travaux de fouille et de restauration.
Au sommet de la colline qui s'élève à l'Ouest de la Voie sacrée Nord, la fouille a mis au jour, à très faible profondeur, un enclos de 200 m2 environ, jonché de matériel votif du Ve siècle av. J.-C. (plusieurs milliers de petits skyphoi, quelques coupes, des figurines et des fusaïoles), témoins du culte d'une divinité vraisemblablement féminine, que rien ne permet encore d'identifier. Au Nord de cet enclos, on a fouillé les restes d'un péribole funéraire très allongé et, juste à côté, ceux d'une tour de guet carrée.
Les travaux de restauration ont porté sur plusieurs périboles de la Voie sacrée Nord : celui de Mnésikrateia, qui a été remonté sans aucun ajout moderne (fig. 1), ceux de Pytharchos et d'Aristokleia, monuments contigus dont l'analemma en poros a été reconstruit, et un péribole anonyme en marbre (fig. 3). À quelque distance au Nord du péribole de Mnésikrateia, devant le mur polygonal d'une terrasse funéraire située de l'autre côté de la voie, on a trouvé une intéressante stèle funéraire du IVe siècle av. J.-C. intacte, ornée d'une scène de dexiosis à cinq personnages, dont les noms sont inscrits : Arxias, le défunt, Nausikritè son épouse, Nausippè et Praximénès, ses deux enfants, et une autre Nausikritè qui est probablement la mère de la première (fig. 2).
Les nettoyages effectués dans le même secteur ont permis de repérer de nouveaux périboles et de recueillir encore trois stèles inscrites (Ἀνφιπτολέμη, Πυρρία[ς] Θαλεί[ας], Ζωπύρα χρηστή).
Ergon 1988 (1989), p. 1-8.
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